Top 11 des trucs à savoir sur les patchs de nicotine (le tabac c’est pas ouf)

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Hello les fumos qui arrêtent de fumer, ceux qui ont réussi, ceux qui se demandent comment faire, et ceux qui pensent que « tout ça, c’est des conneries. Y’a que le mental qui compte, de toute façon ». Aujourd’hui, on parle patch de Nicotine. Passionnant, n’est-ce pas?? On n’est pas médecins, donc ne prenez pas tout ça pour acquis et rapprochez-vous d’un professionnel de santé pour obtenir le traitement qui convient au mieux à votre consommation. En revanche, on entend beaucoup de conneries sur le sujet, donc… On a sorti notre plus belle loupe pour partir démêler le vrai du faux !

1. Il n’est pas interdit de fumer avec un patch

Ok, on commence fort : je tombe des nues. J’ai toujours cru que c’était l’un des trucs plus dangereux de la terre… Eh pourtant non ! D’après tabac-info-service : « Il est moins dangereux de fumer quelques cigarettes en étant patché que 20 sans l’être.« . Contrairement aux idées reçues bien encrées sur la question, cela n’augmenterait pas le risque d’infarctus. Bon… Après… C’est vrai seulement si vous ne fumez que quelques cigarettes par-dessus. Si vous vous descendez un paquet entier avec un patch, il y a de fortes chances que votre corps ne soit pas super fan. Dans tous les cas, on évite de fumer quand on est patché, et si l’envie est trop grande : on se rapproche de notre médecin. Les doses du traitement sont peut-être trop faibles.

En revanche, si votre cigarette a cette gueule, on vous déconseille de l’allumer. Patch ou pas patch.

2. Le patch double les chances d’arrêt

Et ça, c’est plutôt une super nouvelle ! A la question « ça marche vraiment ce truc? », la réponse est… Oui ! (Si vous avez véritablement envie d’arrêter, bien sûr.) Selon l’Assurance Maladie, les substituts nicotiniques augmentent de 50 à 70% les chances de réussir à arrêter de fumer, mesure faite un an après le début de l’arrêt. Ce qui veut dire que l’efficacité de ce dispositif perdure dans le temps.

3. Ils peuvent être remboursés

Vous êtes plein de bonne volonté, vous êtes à deux doigts de passer le cap, mais… Vous n’êtes pas Crésus, et la boite d’une vingtaine de patch à 25 euros ça vous fait mal au uc ! Ô combien je vous comprends, mais no worries : les patchs sont remboursés sur prescription. Une prise en charge de l’Assurance Maladie, annoncée par le plan « Priorité prévention » et le Programme national de lutte contre le tabagisme. Plus d’excuses ! Tentez-le, vous n’avez finalement pas grand-chose à perdre, non ? (Enfin, tentez-le uniquement si vous êtes fumeurs, hein. Soyez pas cons.)

4. Le patch de Nicotine limite de nombreux risques

Je sais, c’est assez obvious, mais ça motive toujours de se rappeler tout ce qu’on épargne à notre corps, juste en se collant un petit truc sur notre bras au réveil. Contrairement à la cigarette, les patchs ne contiennent que de la nicotine. Exit les autres substances toxiques comme le goudron, l’ammoniac, l’arsenic, le plomb ou le mercure. Cette solution transdermique permet aussi d’éviter l’irritation et l’inflammation des muqueuses respiratoires, dues à la combustion de la cigarette. Et hop, on limite les risques de maladies infectieuses, inflammatoires, allergiques, ou encore et surtout… Les cancers.

5. Si votre patch est trop dosé, vous pouvez le couper en deux

En voilà un nouveau point qui me troue le… Qui me surprend ! Quand mon patch me donnait fortement la gerbe, mon collègue m’a dit « bah coupe le en deux ». Je me suis foutu de sa gueule. Il avait raison. Quentin 1 – 0 Marie. Coup dur. Mais bonne nouvelle pour les autres. D’après tabac-infos-service, votre patch réduit de moitié d’un coup de ciseau fonctionnera tout aussi bien qu’un entier, tout en vous permettant de réduire le dosage.

NON MAIS C’EST LE PATCH QU’ON PEUT COUPER, PAS LA CLOPE !!!!!

6. Le patch limite la prise de poids liée à l’arrêt de la cigarette

Good news pour tous ceux qui craignent qu’arrêt de tabac = prise de poids ! Le changement de chiffre sur la balance est généralement lié à un besoin de compenser le manque de nicotine par un maximum de nourriture. Or, avec les patchs, l’arrêt de nicotine est très progressif et le corps ne ressent pas ce manque. Résultat : pas plus de grignotage et moins de merde dans les poumons. YAY.

7. Mais ça marche comment, ce truc ?

Bah ouais, parce que c’est bien beau de dire que gnagnagna ça fonctionne, mais moi je ne crois que ce que je vois. DONC, explication : la nicotine traverse la barrière cutanée, passe dans le sang et se dirige vers les récepteurs nicotiniques, des protéines membranaires que l’on trouve au niveau des compartiments des neurones. Dans le cerveau quoi. Avec les patchs, la délivrance de nicotine se fait de manière régulière et continue tout au long de la journée. Résultat : les récepteurs nicotiniques sont saturés et l’envie de fumer disparaît. On évite aussi les effets indésirables d’un sevrage comme la dépression légère, l’anxiété, le stress, les troubles du sommeil ou l’agressivité.

8. Il ne faut pas mélanger les différentes marques de patch

Ok, well. Devinez qui vient d’enchaîner deux marques différentes ? Si j’avais su plus tôt que c’était fortement déconseillé… Du coup, bah, faite pas la même connerie. L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament alerte sur cette pratique : les patchs ne sont pas interchangeables car leurs modes de diffusion de la nicotine ne sont pas les mêmes. Résultats : vous pourriez rencontrer divers effets indésirables, comme des épisodes de nausées, de maux de tête, de palpitations cardiaques, des perturbations du sommeil ou encore de l’anxiété.

9. Quand on retire son patch, la nicotine continue de se diffuser

Pendant une heure, environ, après le retrait. Arracher votre patch pour vous jeter sur une clope est donc complètement con. Ce qui nous ramène au point 1. Voilà.

10. Si le patch ne suffit pas, il peut être couplé à d’autres substituts nicotinique

Parfois, même en portant correctement notre patch, on ressent une très grosse envie de fumer. Dans ce cas de figure, il est totalement possible d’avoir recours à des substituts comme des pastilles, des sprays ou des comprimés sublinguaux (sous la langue). Évidemment, on voit avec notre médecin ce qui est le plus adapté à notre situation.

11. Il ne faut pas le mettre n’importe où

Le patch doit être placé sur une zone sèche et peu poilue du corps. On préfère donc l’omoplate, la hanche, l’épaule ou la partie supérieure des bras ! D’un jour à l’autre, il est important de changer de site d’application. Ça permet d’éviter une irritation due à la nicotine et garantir sa diffusion dans l’organisme.

12. Bonus : après 10 à 20 ans sans cigarette, on retrouve l’espérance de vie d’un non fumeur

C’est pas propre au patch, mais c’est toujours ultra motivant de savoir qu’après l’arrêt, le risque d’infarctus est réduit de 50%. Le risque d’AVC diminue également et revient au même niveau qu’une personne n’ayant jamais fumé. Après 5 ans, le risque de cancer du poumon est réduit de moitié. 10 à 20 ans après, l’espérance de vie devient identique à celle de quelqu’un qui n’a jamais touché une cigarette. C’est motivant, quand même… Non ?

Sourcetopito.com

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