Top 11 des trucs à savoir sur le Q.I., un truc autant fantasmé que critiqué

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Salut les gros débilos. Non je rigole vous êtes sûrement plus intelligent que moi. En effet hier j’ai fait un test de Q.I. et j’ai obtenu un score négatif ce qui veut dire que je possède les mêmes capacités cognitives que le slip de Matthieu Delormeau. Toutefois j’en profite pour vous parler de quotient intello et vous risquez d’être surpris au point de tomber de votre canapé.

1. Les premiers test de Q.I. ressemblent à une vanne de cour de récré

Vous vous souvenez quand on charriait nos petits camarades de classe en disait « – AAAAAN mais t’as trop 8 ans d’âge mental toi – AH ouais ? mais moi si j’ai 8 ans d’âge mental, toi t’as genre 2 ans d’âge mental en fait. – Ah ouais ? mais toi t’as trop l’âge mental d’un foetus pas encore formé genre à deux mois de grossesse et que ta mère elle sait même pas si elle va te garder tellement t’es moche. » etc.

Eh bien sachez que ce genre d’échange puéril a eu un sens au début du XXe siècle. Alors qu’en 1905 est publiée « L’Echelle métrique de l’Intelligence » par Alfred Binet et Théodore Simon. Elle permet de donner l’âge mental d’un enfant c’est-à-dire qu’on compare les résultats d’un enfant aux résultats des enfants du même groupe d’âge ayant réussi les tests. En gros, si tu as 13 ans et que tu réussis juste les tests des enfants de 8 ans c’est que t’as 8 ans d’âge mental gros boloss.

Après y’a toute une histoire de calcul qui ressemble un peu à une fumisterie : on obtiendrait le Q.I. en faisant le rapport entre l’âge mental et l’âge réel et en multipliant le tout par 100. Donc pour notre exemple d’enfant de 13 ans un peu teu-teu, on fait (8/13) x 100 = 61. Autrement appelé dans le jargon « Q.I. totalement pourri du cul ».

2. D’ailleurs ils servent avant tout à exclure les enfants à « faible Q.I. »

A la base le Q.I. est destiné aux enfants. Mais il est surtout destiné à évincer du système scolaire les plus nazes. Quand le psychologue Alfred Binet met au point son échelle (expliquée en point 1), l’école vient d’être rendue obligatoire. Paradoxalement, cette échelle ne cherche pas à dénicher les meilleurs éléments mais plutôt à pointer du doigt les plus mauvais pour les exclure d’une éducation trop prestigieuses pour ces « sous-doués ». Sympa comme philosophie non ?

3. De manière générale il semblerait qu’on devienne de plus en plus cons

La baisse du QI connait plusieurs causes. D’abord sociale, on peut en effet blâmer l’exposition aux écrans, la dégradation du système éducatif, l’existence de Jean-Michel Blanquer. Mais il existe surtout des causes environnementales avec les perturbateurs endocriniens qui nous niquent les neurones et une nutrition de plus en plus dégradée.

Si l’on en croit Barbara Demeneix, professeure invitée sur France Culture, à la naissance un enfant a déjà été exposé à plus de 100 produits chimiques (entre sa conception, et sa vie intra-utérine). Les causes génétiques semblent toutefois écartées car nos gènes n’ont pas pu évoluer en si peu de temps.

4. Le Q.I. c’est sympa mais c’est un peu de la connerie

Il faut prendre le Q.I. comme un indicateur relatif. Les tests étant liés à la logique, au vocabulaire et à la rapidité, on ne parle pas de capacité manuelle, émotionnelle ou rythmique. De plus, ils ne prennent pas du tout en compte l’environnement social et familial du sujet. Autant d’éléments qui en font un résultat biaisé.

En fait, ce n’est pas tant que le Q.I. est de la connerie, puisqu’on arrive en effet à mesurer à travers cette batterie de tests la capacité intellectuelle d’un sujet, c’est plus ce qu’on en fait. Entre les parents qui veulent à tout prix que leur enfant soit HPI, et les fachos qui partagent une fausse carte censée montrer la répartition des QI les plus élevés dans le monde, on voit bien que cet indicateur peut mener à un eugénisme dangereux.

5. On ne naît pas surdoué

Plusieurs statistiques montrent en effet le contraire. D’abord on constate que les HPI viennent le plus souvent de classes supérieures et qu’on leur fait passer des tests à des moments stratégiques (en CE1, pour sauter le CE2 par exemple) et que ce serait à 75 % des garçons. Donc ça reviendrait à dire que les HPI sont riches, masculins et plus HPI en CE1 qu’en CE2. Ce qui est totalement couillon. Pour le sociologue Wilfried Lignier on devrait surtout se demander pourquoi les parents font passer des tests à leur enfant, plutôt que de se demander s’ils sont vraiment HPI.

Par ailleurs, la stupidité n’est pas (totalement) gravée dans le marbre de notre ADN. Si l’on s’entraîne à faire des tests de Q.I. on parviendra sans problème à préparer notre cerveau. Voilà pourquoi le niveau de Q.I. est le plus souvent conditionné par la classe sociale et le niveau de diplôme des parents. Lisez (ou relisez) Martin Eden de Jack London et vous aurez une idée des prodiges qu’offre la plasticité de notre cerveau, bien plus qu’un simple test effectué à un moment donné.

6. La surmédiatisation du Q.I. entraîne beaucoup d’incompréhensions

Comme l’explique la neuropsychologue Stéphanie Aubertin, à force de voir des tests de Q.I. à tout va dispo sur le web, des séries qui en parlent n’importe comment (HPI sur TF1), on a vite fait de penser que notre enfant est HPI juste parce qu’il s’ennuie à l’école. Ou de nous imaginer nous-mêmes surdoués pour peu qu’on ait quelques traits de caractères en commun avec le personnage excentrique interprété par Audrey Fleurot.

C’est pour cette raison que le test doit être pratiqué par un psychologue et s’accompagner d’un entretien. Le résultat de ces tests et de cet entretien ne servent pas de diplômes ou d’argument massue du genre « Je suis HPI donc j’ai raison fdp, la cuisson des oeufs mollets c’est 5 minutes) ». Ils servent avant tout à adapter l’enseignement (dans le cas de l’enfant).

7. Notre rapport aux petits génies a bien changé et ça se voit dans la terminologie

Alors qu’au XIXe siècle on parlait d’ »enfant prodige », le mot « surdoué » commence à être utilisé dans les années 70 puis on lui préfère le terme « précoce ». Depuis 2010 c’est l’acronyme « HPI » qu’on voit sur toutes les bouches de parents.

8. Le Q.I. n’a de sens que par rapport à un groupe d’individus

Ça tombe sous le sens mais si vous êtes tout seul avec votre Q.I. ça ne voudra strictement rien dire. On ne peut l’utiliser qu’en le comparant à un groupe plus large (les Francais, les joueurs de foot, les gens qui disent « Ah non c’est LA Covid »).

9. Les religieux auraient un Q.I. un peu plus éclaté que la moyenne

Ce qui est drôle c’est que c’est une étude américaine, patrie basée sur l’amour de la Holy Bible. Donc si on y pense bien, l’étude montre surtout que les Américains sont pas les couteaux les plus aiguisés du tiroir.

10. On peut avoir un Q.I. élevé et être complètement aux fraises

C’est le cas de cet homme qui nous rassure quant à notre Q.I. de 12.

11. Il faut un Q.I. de 2000 pour comprendre la page wikipédia sur le Q.I.

« Le QI par rang ou « QI standard » est calculé de manière différente. Il correspond au rang auquel se situe une personne relativement à une population représentée par une loi normale (courbe de Gauss). Les tests de David Wechsler ont été les premiers à utiliser ce type d’étalonnage. Les tests sont « étalonnés » lors de leur conception pour que les résultats suivent une courbe de Gauss (appelée aussi courbe normale). L’étalonnage est régulièrement mis à jour. L’étalonnage fixe « par construction » la moyenne (ou l’espérance), l’écart type et la distribution a priori associée à ces contraintes dans la méthode bayésienne (c’est-à-dire la seule n’introduisant pas d’« information ajoutée ») se trouve être la courbe de Gauss. C’est donc sur elle qu’on étalonne le test. Tous les tests fixent la moyenne à 100. L’écart-type est le plus souvent fixé à 15 (il s’agit alors de QI standard). »

Walla mais vous disé koua les fréro en fait g rien entravé à kesske c’est votre del.

Sourcetopito.com

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