Top 10 des pratiques médicales les plus polémiques

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Parfois la médecine fait des progrès, parfois elle est utilisée à des fins absolument horribles, c’est probablement le revers de la recherche et des nombreuses avancées. Dans ce top nous allons par conséquent parler de pratiques médicales polémiques dont certaines sont aujourd’hui interdites et d’autres sont encore en vigueur. Au vu du sujet du top, vous imaginez aisément que l’on va aussi bien parler de pratiques cruelles et criminelles que de techniques polémiques moins violentes.

1. Les thérapies de conversion

Aussi appelées les « thérapies de réorientation sexuelle« , ce qui donne un léger côté « vous avez raté vos études » au concept, sont ces études scientifiques et ces traitements supposés changer l’orientation sexuelle de gens, généralement bisexuels ou homosexuels. Ca existe malheureusement aussi pour les personnes transgenres.

Pour réaliser ces « thérapies » qui ne sont d’ailleurs presque jamais réalisées par des médecins mais par des personnes tierces, on tente de faire changer l’orientation sexuelle ou l’identité sexuelle de la personne avec des moyens psychologiques ou physiques. Une étude de 2019 menée sur des personnes trans a démontré que suite à ces thérapies de nombreuses tendances suicidaires et de nombreux suicides avaient eu lieu.

2. La médication cachée

Comme le nom de la pratique l’indique, elle consiste grossièrement à faire prendre un traitement médicamenteux à quelqu’un sans qu’il n’en soit conscient. Enfants, personnes âgées, personnes atteintes de troubles psychiques… Pour certains de ces patients on décide de mélanger à la nourriture le médicament ou de s’arranger pour que leur prise passe inaperçue. Si dans certains cas on s’appuie sur le fait que les maladies dont les personnes sont atteintes ne leur laissent pas la clarté d’esprit pour décider s’ils veulent suivre le traitement ou pas, la pratique n’en reste pas moins discutable sur certains aspects.

3. La stérilisation contrainte

Le nom de cette pratique est assez évocateur en soit, puisqu’il force donc des personnes à ne pas se reproduire sans prendre en compte une quelconque forme de leur consentement. Une pratique qui avait été utilisée par les nazis mais aussi par plusieurs pays à travers l’histoire (USA, Pérou, Japon, Suède…).

L’idée principale qui se dégage était généralement d’empêcher certaines classes de la population (classe moyenne, populaires), des personnes atteintes d’addictions, de troubles mentaux ou encore des personnes de couleur de pouvoir se reproduire pour seules les « populations choisies » puissent avoir ce droit. Cette méthode est considérée aujourd’hui comme un crime contre l’humanité.

4. La cure de sommeil thérapeutique

Cette pratique consiste à maintenir une personne en état de sommeil pour des durées pouvant s’étendre sur des journées voire des semaines entières. Utilisée principalement dans certains services psychiatriques, la « deep sleep therapy » avait causé la mort de plus de 20 patients en une dizaine d’années dans un hôpital américain. Si aujourd’hui la médication s’ajoute à des phases d’éveil du patient, le fait de vouloir soigner un trouble psychique par le sommeil plutôt que le traiter par une thérapie éveillée reste assez particulier, surtout au regard du nombre d’incidents mortels ayant eu lieu.

5. L’effet placebo

Dans les faits, le traitement par placebo ne fait rien, c’est même tout le principe du truc, mais la sélection (même aléatoire) de patients à qui on va faire tester un vrai traitement et d’autres à qui on va donner un placebo peut être jugée immorale. Évidemment l’idée est de vérifier si une potentielle guérison est provoquée par un nouveau traitement ou par l’état psychologique d’un patient qui pense qu’on lui a donné un médicament qui fonctionne, mais la question de moralité reste néanmoins présente.

6. L’eugénisme

On parlait de contraception contrainte plus haut et cela est l’une des suites logiques de l’eugénisme. Cette « idée scientifique » définit l’ensemble des méthodes utilisées pour grossièrement contrôler la génétique au niveau de la reproduction de l’être humain. La recherche de « l’enfant parfait », utilisée aussi bien par les nazis que certains pays, comporte plusieurs techniques visant à perfectionner l’être humain en faisant se reproduire des personnes « sélectionnées » entre elles. On peut discuter d’un retour de l’eugénisme ces dernières années avec l’apparition de plusieurs méthodes scientifiques sur la manipulation génétique cherchant à « formater » l’enfant à venir, technique dont s’inspirait le film Bienvenue à Gattaca.

7. L’atténuation de la croissance

Ici aussi le nom de la technique laisse comprendre le but de la manoeuvre. Il s’agit donc d’un traitement à base de stéroïdes (oestrogènes) pour limiter ou stopper la croissance d’une personne. Principalement utilisé sur des jeunes filles dont la poussée de croissance et la taille pouvait déranger les parents, on a administré ce traitement dans plusieurs endroits du globe pendant plusieurs années, ce n’était donc pas des cas isolés.

8. Le viol correctif

Le viol correctif est une pratique clairement criminelle visant principalement les femmes lesbiennes et qui consiste en gros à les violer pour faire changer leur orientation sexuelle. Très franchement jamais je n’aurais pensé écrire une horreur pareille. Présent en Afrique du Sud, cette pratique a déjà fait beaucoup de victimes et continue d’être perpétrée, comme en 2008 où la footballeuse professionnelle Eudy Simelane en avait été victime avant son assassinat.

9. La xénogreffe

Cette opération chirurgicale consiste à greffer à un être vivant des tissus, organes ou autre d’un spécimen d’une espèce différente. Sur le papier, la pratique en est encore à un stade d’expérimentation mais les recherches avancent. Elle soulève quand même plusieurs questions morales sur le mélange des espèces ou les droits et le respect des animaux.

10. Les bébés double espoir

La création du bébé double espoir ou bébé médicament est utilisée lorsqu’un enfant est atteint d’une maladie génétique. On « fait naitre » un second enfant dans le but de sauver le premier en sélectionnant des embryons qui seront immunisés à la maladie. Une fois que le deuxième enfant est né on réalise un prélèvement de sang pour soigner son frère ou sa soeur atteint de la maladie. En France, cette pratique n’est autorisée que si l’enfant est atteint d’une maladie incurable et que son espérance de vie ne dépasse pas quelques années.

Sourcetopito.com

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